L'intolérance au gluten, une affection de plus en plus répandue, affecte à la fois les enfants et les adultes. Bien qu'elle soit souvent difficile à détecter, elle résulte de la consommation de gluten, une protéine présente dans diverses céréales, provoquant des troubles digestifs et des carences nutritionnelles.
Qu'est-ce que l'intolérance au gluten ?
Connue également sous le nom de maladie cœliaque, cette pathologie chronique est déclenchée lorsque le système immunitaire réagit au gluten, entraînant des lésions de la muqueuse intestinale. Les sources principales de gluten incluent le blé, le seigle, et l'orge. Cette intolérance diffère nettement d'autres conditions comme l’allergie au blé ou l'hypersensibilité au gluten.
Causes et prévalence
La maladie cœliaque pourrait avoir une prédisposition génétique, avec une forte incidence chez les porteurs des gènes HLA-DQ2 et HLA-DQ8. Des études montrent que cette maladie touche environ 2 % de la population européenne, avec une prédominance chez les femmes.
Reconnaître les symptômes
Les symptômes varient considérablement, allant de ballonnements à des douleurs abdominales, souvent accompagnés d'anémie et de fatigue chronique. Cette affection est souvent diagnostiquée tardivement, car de nombreux cas restent asymptomatiques ou présentent des signes mineurs.
Pour confirmer un diagnostic, les médecins recommandent des examens sanguins et des biopsies de l'intestin grêle. Les traitements actuels se limitent principalement à l’adoption d'un régime strict sans gluten, indispensable pour éviter de graves complications de santé.
Vivre au quotidien avec une intolérance au gluten implique de bien se renseigner sur les aliments et d'éviter ceux contenant cette protéine. Des alternatives comme le riz, le maïs et même certaines variétés d’avoine peuvent aider à diversifier l'alimentation sans gluten. Il est également conseillé de consulter un diététicien pour mieux gérer et comprendre les étiquettes alimentaires.







