Les travailleurs en situation de handicap ont la possibilité de bénéficier d'une retraite anticipée. Cependant, certaines exigences doivent être respectées. Voici les informations essentielles à retenir.
Qui peut prétendre à une retraite anticipée ?
Pour avoir droit à un départ anticipé dès 55 ans, un travailleur handicapé doit justifier d’un minimum de 110 trimestres cotisés en étant en situation de handicap. Cela signifie que non seulement les périodes de travail en Établissement et Service d’Aide par le Travail (ESAT) et sous statut de Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) comptent, mais aussi d’autres périodes passées où la personne a été reconnue handicapée.
Les trimestres manquants : quelles solutions ?
Si, par exemple, une personne a été reconnue RQTH uniquement à partir de juin 1997, elle doit avoir cotisé durant ces années pour atteindre le seuil de 110 trimestres. Cependant, si elle peut prouver un taux d’incapacité de 50 % ou plus, même pour les périodes antérieures, ces trimestres peuvent être pris en compte. À défaut, le départ peut toujours se faire à 56 ans.
Précisions importantes
- Les travailleurs ayant un taux d'incapacité reconnu par la MDPH peuvent bénéficier d'un traitement privilégié lors de leur départ à la retraite.
- Il est crucial de conserver tous les documents prouvant la situation de handicap, car ces éléments peuvent influencer l'éligibilité à la retraite anticipée.







