Le congé de proche aidant, instauré le 1er janvier 2017, permet aux salariés de suspendre temporairement leur contrat de travail pour accompagner un proche en situation de handicap ou une personne âgée dépendante. Cette aide doit être apportée à titre non professionnel.
À qui s'adresse ce congé ?
Ce dispositif s'adresse aux salariés ayant au moins un an d'ancienneté dans leur entreprise. Ils peuvent bénéficier de ce congé pour s'occuper d'un proche vivant en couple avec eux, de leurs enfants, petits-enfants, ainsi que d'autres membres de la famille tels que frères, sœurs, nièces et oncles. La personne à aider doit résider en France et avoir un taux d'incapacité permanente d'au moins 80 %, ou bénéficier de l'allocation personnalisée d'autonomie (Apa).
Durée et modalités du congé
La durée du congé de proche aidant est de trois mois, renouvelable une fois, mais ne peut excéder un an au cours de la carrière du salarié. Un préavis de quinze jours est requis pour notifier l'employeur en cas de renouvellement. Le salarié doit également pouvoir interrompre son congé anticipativement en cas de décès ou d'établissement de soins de la personne aidée.
Grande flexibilité et protections
Bien que non rémunéré par l'employeur, le salarié conserve ses droits liés à son ancienneté et peut bénéficier de l'assurance vieillesse des parents au foyer (AVPF). De plus, grâce à une loi de 2018, il peut recevoir des jours de repos offerts par ses collègues ou utiliser un compte d'épargne temps, après accord de son employeur. Pour demander ce congé, le salarié doit adresser sa demande à son employeur, accompagnée de certaines pièces justificatives.







