Les cartes Pokémon peuvent valoir une petite fortune aujourd'hui. Beaucoup d'anciens collectionneurs ont encore des trésors cachés chez eux, potentielles sources de revenus. En 2022, une carte Pikachu Illustrator s'est vendue pour plus de 4,4 millions d'euros, prouvant ainsi que ce marché est en plein essor. Mais alors, que se passe-t-il si vous décidez de vendre vos cartes ?
Imposition sur la revente des cartes Pokémon
Avant de procéder à la vente de vos cartes, il est crucial d'être informé des implications fiscales. Selon le Bulletin officiel des finances publiques, la revente de cartes Pokémon ne bénéficie pas du statut d'objet de collection. Ainsi, les cartes sont considérées comme des biens de consommation. Si la vente dépasse les 5 000 euros, une taxe de 6,5% s'applique sur la plus-value. En revanche, pour les biens de consommation, la taxe est beaucoup plus élevée, atteignant 36,2%, composée d'un impôt sur le revenu forfaitaire et de prélèvements sociaux.
Pourquoi cette réglementation ?
Cette réglementation est mise en place en raison de la classification des cartes dans le cadre du droit européen, qui ne les inclut pas parmi les objets de collection. Un avocat souligne que cette approche pourrait décourager la spéculation sur le marché. Les prix des cartes Pokémon ont grimpé de 24% entre juin 2020 et mai 2021, ce qui pourrait justifier une telle mesure pour stabiliser le marché.
À qui cela peut-il profiter ?
Pour les collectionneurs, il est important de garder à l'esprit ces nouvelles règles. Bien que la majorité des cartes ne soient pas exonérées d'impôts, quelques exceptions pourraient s'appliquer pour des cartes rares ou anciennes. Si vous envisagez de tirer profit de votre collection, il pourrait être sage de se renseigner davantage avant de vendre.







