Une croyance populaire : « Ne mélangez jamais les alcools ! » Bien que beaucoup aient été conseillés d'éviter cette pratique pour prévenir les lendemains difficiles, la vérité pourrait être plus nuancée.
L'importance de la quantité
D'après la nutritionniste Catherine Lacrosnière, l'élément clé n'est pas de mélanger les boissons, mais plutôt la quantité et le type d'alcool consommé. Le professeur Michel Lejoyeux, spécialiste en psychiatrie et addictologie, soutient également que le passage d'un alcool à un autre a un impact négligeable, surtout si la consommation reste modérée. Ce qui influence véritablement l'état général du lendemain est le niveau d'alcoolémie et la quantité ingérée.
L'impact des mélanges
En dépit de ces affirmations, beaucoup rapportent des maux de tête sévères après avoir mélangé différents types d'alcools. Le professeur Didier Samuel, hépatologue, explique que des boissons variées comme le champagne, le vin rouge et la vodka peuvent engendrer des symptômes désagréables, comme des nausées ou des troubles digestifs.
Lorsqu'on mélange, la réponse du cerveau et la sécrétion d'hormones peuvent varier suivant les types d'alcools ingérés. Cela pourrait exacerber les effets négatifs sur l'organisme. En effet, cette diversité pourrait mener à une consommation plus importante, souvent inconsciente, déclenchant une sorte d’« amnésie rétroactive » où l’on perd de vue la quantité d’alcool absorbée.
Quelques recommandations
- Évitez une consommation excessive et régulière.
- Gardez le contrôle de vos boissons pour ne pas dépasser les limites.
- Les recommandations varient : un verre par jour pour les femmes et deux pour les hommes.
En somme, plutôt que de s'accrocher à des vieux mythes, il est essentiel de porter attention à la quantité d’alcool consommée et de rester conscient des effets de chaque boisson sur votre corps.







